Trimébutine : Usages, Interactions, Mécanisme d’Action
Indication
Indiqué pour le traitement symptomatique du syndrome du côlon irritable (IBS) et le traitement de l’iléus paralytique postopératoire après une chirurgie abdominale.
Réduire les taux d’échec du développement de médicaments
Construire, former et valider des modèles d’apprentissage automatiqueavec des ensembles de données factuels et structurés.
Créez, entraînez et validez des modèles d’apprentissage automatique prédictifs avec des ensembles de données structurés.
Conditions associéesContre-indications et avertissements Blackbox
Éviter les événements indésirables mettant la vie en danger
Améliorez l’aide à la décision clinique avec des informations sur contre-indications et avertissements de boîte noire, restrictions de population, risques nocifs, etc.
Évitez les événements indésirables liés aux médicaments potentiellement mortels et améliorez l’aide à la décision clinique.
Pharmacodynamie
La trimébutine est un agent spasmolytique qui agit directement sur les muscles lisses pour moduler la motricité gastrique. Il montre une « double fonction » qui stimule ou inhibe les contractions spontanées en fonction de la concentration et de l’activité contractile préalable dans la préparation. Ciblant la conductance ionique qui régule la motilité gastro-intestinale, la trimébutine inhibe les courants calciques entrants et les courants potassiques calcium-dépendants de manière dépendante de la concentration 2. À des concentrations plus faibles (1-10 uM), la trimébutine dépolarise le potentiel membranaire au repos sans affecter l’amplitude des contractions, on pense qu’elle est médiée par l’inhibition des courants potassiques sortants. Il est également démontré qu’il active le canal Ca2+ de type T et augmente la vidange gastrique, la contractilité intestinale et colique Canaux Ca2+ et courant calcique entrant 2. La trimébutine induit une action anesthésique locale en agissant comme un agoniste faible au niveau des récepteurs opioïdes mu.
Mécanisme d’action
À des concentrations élevées, il a été démontré que la trimébutine inhibe l’influx extracellulaire de Ca2+ dans les cellules musculaires lisses via les canaux Ca2+ de type L dépendant de la tension et la libération supplémentaire de Ca2+ à partir des réserves intracellulaires de Ca2+ 2,4. Il est suggéré que la trimébutine se lie à l’état inactivé du canal calcique avec une haute affinité. La réduction de l’afflux de calcium atténue la dépolarisation membranaire et diminue le péristaltisme du côlon. Il inhibe également les courants K + sortants en réponse à la dépolarisation membranaire des cellules musculaires lisses gastro-intestinales dans des conditions de repos par l’inhibition des canaux K + redresseurs retardés et des canaux K + dépendants du Ca2 +, ce qui entraîne des contractions musculaires induites 2,6. La trimébutine se lie aux récepteurs opioïdes mu avec plus de sélectivité par rapport aux récepteurs opioïdes delta ou kappa mais avec une affinité plus faible que leurs ligands naturels. Il a également été démontré que ses métabolites (N-monodesméthyl-trimébutine ou nor-trimébutine) se lient aux récepteurs opioïdes des membranes cérébrales et des synaptosomes myentériques 3.
Absorption
La forme base libre ou la forme saline de la trimébutine sont rapidement absorbées après administration orale, la concentration plasmatique maximale étant atteinte après 1 heure d’ingestion 3. Le temps nécessaire pour atteindre la concentration plasmatique maximale après une dose orale unique de 200 mg de trimébutine est de 0,80 heure 8.
volume de distribution
La trimébutine est plus susceptible de s’accumuler dans l’estomac et les parois intestinales aux concentrations les plus élevées. Le transfert fœtal est signalé comme étant faible 3.
liaison protéique
La liaison aux protéines est minime avec 5 % in vivo et in vitro à l’albumine sérique 8.
métabolisme
La trimébutine subit un important métabolisme de premier passage hépatique. La nortrimébutine, ou N-monodesméthyltrimébutine, est le principal métabolite qui conserve une activité pharmacologique sur le côlon. Ce métabolite peut subir une seconde N-déméthylation pour former la N-didesméthyltrimébutine. Les autres principaux métabolites urinaires (2-amino, 2-méthylamino ou 2-diméthylamino-2-phénylbutan-1-ol) peuvent être formés par hydrolyse de la liaison ester des métabolites déméthylés ou par hydrolyse initiale de la liaison ester de la trimébutine suivie d’un N séquentiel -déméthylation 5. La trimébutine est également sujette à la conjugaison sulfate et/ou acide glucuronique 8.
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Voie d’élimination
L’élimination rénale est prédominante tandis que l’excrétion dans les fèces est également observée (5-12%). Environ 94 % d’une dose orale de trimébutine est éliminée par les reins sous la forme de divers métabolites 3 et moins de 2,4 % du médicament total ingéré est récupéré sous forme de médicament mère inchangé dans l’urine 8.
demi vie
La demi-vie d’élimination est d’environ 1 heure après une dose orale unique de 2 mg/kg 3 et de 2,77 heures après une dose orale unique de 200 mg 8.
Autorisation
Indisponible
Effets indésirables
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Toxicité
Les effets indésirables gastro-intestinaux courants comprennent la bouche sèche, le mauvais goût, la diarrhée, la dyspepsie, les douleurs épigastriques, les nausées et la constipation. Certains effets sur le SNC comprennent la somnolence, la fatigue, les étourdissements, les sensations de chaud/froid et les maux de tête. En cas de surdosage, un lavage gastrique est recommandé. La DL50 orale chez la souris et le rat est > 5 000 mg/kg et 2 500 mg/kg chez le lapin, respectivement. La trimébutine n’est pas signalée comme présentant un potentiel tératogène, mutagène ou carcinogène 8.
Voies non disponiblesEffets pharmacogénomiques/effets indésirables non disponibles
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