EUPRESSYL – Urapidil – Posologie
Classe pharmacothérapeutique : Antihypertenseur, adrénolytique à action périphérique/Alpha Bloquant, Code ATC : C02CA06.
Vasodilatateur agissant par l’intermédiaire du blocage des récepteurs alpha-1-adrénergiques périphériques post-synaptiques et par un effet sur la régulation centrale de la pression artérielle et du tonus sympathique par une inhibition des récepteurs alpha-1-adrénergiques et une stimulation des récepteurs 5-HT1A sérotoninergiques. Chez l’hypertendu, ces effets se traduisent rapidement par une diminution des pressions artérielles systolique et diastolique, en décubitus, en position debout, au repos et à l’effort sans augmentation réflexe de la fréquence cardiaque.
La baisse de la pression artérielle est secondaire à la réduction des résistances périphériques totales (par exemple au niveau rénal où le débit augmente) sans modification du débit cardiaque.
Lorsqu’il y a augmentation des résistances pulmonaires, pour une même dose d’urapidil, la baisse de ces résistances est supérieure à celle des résistances périphériques totales.
Aucune potentialisation d’un bronchospasme n’a été constatée. Les sécrétions de rénine et d’aldostérone ne sont pas augmentées. Il n’a pas été observé d’effet de première dose, ni de tachyphylaxie, ni de phénomène de rebond.
Au cours des études, l’urapidil n’a pas modifié l’équilibre hydroélectrolytique, le soulagement des lipides, la tolérance aux hydrates de carbone, les fonctions hépatiques et rénales et (ou) les constantes hématologiques.
L’urapidil n’a pas d’effet délétère sur les paramètres lipidiques et certaines études mises en évidence chez les patients hypertendus et hypercholestérolémiques une tendance à l’abaissement du taux sanguin de cholestérol total et des triglycérides. La signification clinique de ces modifications n’est pas établie.
Chez les patients souffrant d’une maladie pulmonaire avec insuffisance respiratoire chronique (hypoxie et hypercapnie) et hypertension artérielle pulmonaire, plusieurs études ont montré que l’urapidil avait une action de vasodilatation sur la circulation pulmonaire ; il n’existe aucun effet nocif sur la fonction ventilatoire, la bronchoréactivité et les échanges gazeux.
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