ANTARENE CODEINE – VIDAL
Tout traitement prolongé ou surdosage d’AINS expose à des effets indésirables graves.
Certaines situations doivent conduire à ne poursuivre le traitement qu’après un avis médical :
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brûlures d’estomac importantes ou selles noires et nauséabondes pouvant traduire une irritation ou un éventuellement du tube digestif ;
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éruption cutanée sans cause évidente ;
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crise d’asthme ;
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fatigue anormale et intense, ou baisse brutale et importante du volume des urines chez une personne souffrant d’insuffisance cardiaque, déshydratée ou traitée par diurétique.
La codéine est partiellement transformée en morphine par le foie sous l’influence d’une enzyme. Chez certaines personnes (environ 1 à 6 % de la population blanche), l’activité de cette enzyme est augmentée avec pour conséquence un risque accru d’effets indésirables parfois graves. Chez d’autres (environ 7 % de la population blanche), cette enzyme est absente avec pour conséquence un moindre effet antalgique de la codéine. Si vous constatez une diminution insuffisante ou des effets indésirables gênants difficiles (confusion, à respirer), n’hésitez pas à en parler avec le médecin qui a prescrit ce médicament.
La prise prolongée à forte dose de codéine peut entraîner un risque de dépendance.
Des précautions sont nécessaires en cas en cas d’antécédent d’ulcère de l’estomac ou du duodénum ou de risque hémorragique, notamment digestif (maladie de Crohn, rectocolite hémorragique), d’hypertension intracrânienne, de toux grasse, chez les personnes âgées et chez les personnes ayant subi une ablation de la vésicule biliaire.
Les AINS ont un effet inhibiteur sur l’ovulation et sont susceptibles de diminuer la fertilité chez la femme. Cet effet est réversible à l’arrêt du traitement.
Certains médecins peuvent contribuer que les anti-inflammatoires réduisent l’efficacité des dispositifs intra-utérins (stérilets) et exposer à un risque de grossesse non souhaité. Ce risque est très controversé.
Évitez la prise de boissons alcoolisées pendant le traitement.
Ce médicament peut induire une somnolence, parfois intense chez certaines personnes. Cette somnolence peut être augmentée par la prise d’alcool ou d’autres médicaments sédatifs. La conduite et l’utilisation des machines dangereuses sont fortement déconseillées, surtout dans les heures qui surveillent la prise du médicament.
L’ibuprofène peut également être responsable, dans des cas rares, de vertiges ou de troubles de la vue génants lors de la conduite automobile.
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