Comment se traite aujourd’hui l’arthrose ?
La prise en charge de l’arthrose comporte la prévention et le traitement de la douleur.
La douleur arthrosique se traite par des médicaments antalgiques, la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) par voie orale ou locale, ou par des injections intra-articulaires de corticoïdes ou d’acide hyaluronique hors contre-indication individuelle. On peut également proposer des attelles de repos pour immobiliser l’articulation pendant la période douloureuse.
La prévention de l’apparition et l’aggravation de l’arthrose repose sur une kinésithérapie et une activité physique régulière, adaptée pour maintenir la force des muscles.
Le traitement de l’arthrose nécessite également une prise en charge, individualisée en fonction du site de l’articulation touchée. Il faut éviter les surpoids et prendre en charge les autres facteurs de risque.
Plus d’informations
Traitements médicamenteux de l’arthrose
Les antalgiques :
Le paracétamol à la dose de 2 à 3 g par jour doit être essayé. Si le soulagement obtenu n’est pas suffisant, d’autres antalgiques plus puissants sont utiles. Si la douleur est permanente, il est préférable de les prendre régulièrement tout au long de la journée plutôt que d’attendre que la douleur revienne. La durée du traitement par antalgiques doit être la plus courte possible.
Les antalgiques plus puissants avec des dérivés morphiniques ne doivent être qu’exceptionnellement utilisés.
La capsaïcine faiblement dosée peut être prescrite en pommade.
Quelle place pour les anti-inflammatoires dans le traitement de l’arthrose ?
- Les AINS en pommade ou gel sont à privilégier par rapport à la forme par comprimé… Ces produits ont une bonne tolérance en général, ils peuvent néanmoins provoquer des irritations locales ou bien entraîner des réactions lors de l’exposition au soleil (fiche pratique sur les pommades et gels anti-inflammatoires locaux ).
- Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) permettent de soulager la poussée congestive d’arthrose. Ils peuvent parfois être utilisés en première intention. La durée du traitement par les AINS doit être la plus courte possible.
Existe-t-il d’autres traitements spécifiques de l’arthrose ?
Plusieurs médicaments définis sous le terme d’anti-arthrosique symptomatique d’action lente (AASAL) sont actuellement disponibles : chondroïtine, insaponifiables de soja ou d’avocat, glucosamine, diacéreine ou les formes les associantes. Comme leur nom l’indique, ils n’agissent que sur les symptômes, il ne faut pas en attendre une récupération du cartilage abimé. Leur efficacité reste encore, à l’heure actuelle, l’objet de controverse. Ces médicaments ne sont plus remboursés. La duloxétine doit trouver sa place et n’est utilisée qu’en dernier ressort.
Quel endroit pour les infiltrations dans l’arthrose ?
- Les infiltrations de corticoïde lors de la crise
L’infiltration de corticoïde dans une articulation arthrosique peut aider quand il y a une poussée d’arthrose avec du liquide dans l’articulation ; le liquide articulaire en excédent dans l’articulation infiltrée sera retiré (ponctionné) avant (fiche pratique infiltrations ). - Les infiltrations d’acide hyaluronique
Il existe une efficacité clinique sur la douleur dans les formes peu ou modérément évoluées.
Les infiltrations d’acide hyaluronique ainsi que les injections des concentrés plaquettaires (PRP) dont les indications précises restent à définir peuvent être réalisées.
Les traitements non médicamenteux
Mesures antalgiques
Pendant une poussée douloureuse, les mesures antalgiques simples, comme l’application de chaud ou de froid en fonction de chaque ressenti personnel peut soulager les douleurs.
Mesures d’économie articulaire et de prévention
Lorsqu’une articulation arthrosique est en poussée douloureuse, il faut lui éviter tout surmenage. Les conseils d’un ergothérapeute et les aides techniques (orthèses nocturnes, semelles orthopédiques, canne de marche à porter du côté opposé au côté malade) sont importants.
Le surpoids est un facteur d’aggravation de l’arthrose. La perte de quelques kilos (environ 5% du poids) permet d’améliorer les douleurs et de protéger l’articulation.
Entretenir une activité physique régulièrement est une des mesures phare à prendre lors d’une atteinte arthrosique.
L’activité physique permettra de garder une bonne amplitude articulaire et des mouvements conservés au fil du temps.
Le dépistage et la correction des dysplasies et des troubles statiques diminuant le risque de développement d’arthrose notamment des membres inférieurs.
Dans le cadre de l’arthrose, l’information et l’éducation sont capitales.
Prise en charge en rééducation
L’entretien musculaire avec des étirements et un travail de posture permet de conserver plus longtemps la mobilité et la stabilité articulaire. L’exercice physique doit être adapté en intensité selon l’importance de l’arthrose et doit être effectué sous la forme d’auto-exercice. Réalisation d’auto-exercices recommandés pour l’arthrose du genou ou de la hanche . Les cures thermales et des semelles peuvent être versées avec le médecin.
Traitements chirurgicaux
Le traitement chirurgical n’est utilisé que dans 10 % des cas, surtout dans certaines localisations notamment la hanche et le genou lorsque la gêne fonctionnelle est trop importante. Fiche Quand faire appel à la chirurgie ?
Pour les arthroses de la hanche et du genou, la prise en charge chirurgicale est évoquée dès lors que la marche n’est plus possible pour assurer son quotidien et/ou que les douleurs sont trop importantes. Le plus souvent il y aura par le chirurgien une proposition pour la hanche ou le genou d’une prothèse.
Comment se traite aujourd’hui l’arthrose ?
La prise en charge de l’arthrose comporte la prévention et le traitement de la douleur.
La douleur arthrosique se traite par des médicaments antalgiques, la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) par voie orale ou locale, ou par des injections intra-articulaires de corticoïdes ou d’acide hyaluronique hors contre-indication individuelle. On peut également proposer des attelles de repos pour immobiliser l’articulation pendant la période douloureuse.
La prévention de l’apparition et l’aggravation de l’arthrose repose sur une kinésithérapie et une activité physique régulière, adaptée pour maintenir la force des muscles.
Le traitement de l’arthrose nécessite également une prise en charge, individualisée en fonction du site de l’articulation touchée. Il faut éviter les surpoids et prendre en charge les autres facteurs de risque.
Plus d’informations
Traitements médicamenteux de l’arthrose
Les antalgiques :
Le paracétamol à la dose de 2 à 3 g par jour doit être essayé. Si le soulagement obtenu n’est pas suffisant, d’autres antalgiques plus puissants sont utiles. Si la douleur est permanente, il est préférable de les prendre régulièrement tout au long de la journée plutôt que d’attendre que la douleur revienne. La durée du traitement par antalgiques doit être la plus courte possible.
Les antalgiques plus puissants avec des dérivés morphiniques ne doivent être qu’exceptionnellement utilisés.
La capsaïcine faiblement dosée peut être prescrite en pommade.
Quelle place pour les anti-inflammatoires dans le traitement de l’arthrose ?
- Les AINS en pommade ou gel sont à privilégier par rapport à la forme par comprimé… Ces produits ont une bonne tolérance en général, ils peuvent néanmoins provoquer des irritations locales ou bien entraîner des réactions lors de l’exposition au soleil (fiche pratique sur les pommades et gels anti-inflammatoires locaux ).
- Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) permettent de soulager la poussée congestive d’arthrose. Ils peuvent parfois être utilisés en première intention. La durée du traitement par les AINS doit être la plus courte possible.
Existe-t-il d’autres traitements spécifiques de l’arthrose ?
Plusieurs médicaments définis sous le terme d’anti-arthrosique symptomatique d’action lente (AASAL) sont actuellement disponibles : chondroïtine, insaponifiables de soja ou d’avocat, glucosamine, diacéreine ou les formes les associantes. Comme leur nom l’indique, ils n’agissent que sur les symptômes, il ne faut pas en attendre une récupération du cartilage abimé. Leur efficacité reste encore, à l’heure actuelle, l’objet de controverse. Ces médicaments ne sont plus remboursés. La duloxétine doit trouver sa place et n’est utilisée qu’en dernier ressort.
Quel endroit pour les infiltrations dans l’arthrose ?
- Les infiltrations de corticoïde lors de la crise
L’infiltration de corticoïde dans une articulation arthrosique peut aider quand il y a une poussée d’arthrose avec du liquide dans l’articulation ; le liquide articulaire en excédent dans l’articulation infiltrée sera retiré (ponctionné) avant (fiche pratique infiltrations ). - Les infiltrations d’acide hyaluronique
Il existe une efficacité clinique sur la douleur dans les formes peu ou modérément évoluées.
Les infiltrations d’acide hyaluronique ainsi que les injections des concentrés plaquettaires (PRP) dont les indications précises restent à définir peuvent être réalisées.
Les traitements non médicamenteux
Mesures antalgiques
Pendant une poussée douloureuse, les mesures antalgiques simples, comme l’application de chaud ou de froid en fonction de chaque ressenti personnel peut soulager les douleurs.
Mesures d’économie articulaire et de prévention
Lorsqu’une articulation arthrosique est en poussée douloureuse, il faut lui éviter tout surmenage. Les conseils d’un ergothérapeute et les aides techniques (orthèses nocturnes, semelles orthopédiques, canne de marche à porter du côté opposé au côté malade) sont importants.
Le surpoids est un facteur d’aggravation de l’arthrose. La perte de quelques kilos (environ 5% du poids) permet d’améliorer les douleurs et de protéger l’articulation.
Entretenir une activité physique régulièrement est une des mesures phare à prendre lors d’une atteinte arthrosique.
L’activité physique permettra de garder une bonne amplitude articulaire et des mouvements conservés au fil du temps.
Le dépistage et la correction des dysplasies et des troubles statiques diminuant le risque de développement d’arthrose notamment des membres inférieurs.
Dans le cadre de l’arthrose, l’information et l’éducation sont capitales.
Prise en charge en rééducation
L’entretien musculaire avec des étirements et un travail de posture permet de conserver plus longtemps la mobilité et la stabilité articulaire. L’exercice physique doit être adapté en intensité selon l’importance de l’arthrose et doit être effectué sous la forme d’auto-exercice. Réalisation d’auto-exercices recommandés pour l’arthrose du genou ou de la hanche . Les cures thermales et des semelles peuvent être versées avec le médecin.
Traitements chirurgicaux
Le traitement chirurgical n’est utilisé que dans 10 % des cas, surtout dans certaines localisations notamment la hanche et le genou lorsque la gêne fonctionnelle est trop importante. Fiche Quand faire appel à la chirurgie ?
Pour les arthroses de la hanche et du genou, la prise en charge chirurgicale est évoquée dès lors que la marche n’est plus possible pour assurer son quotidien et/ou que les douleurs sont trop importantes. Le plus souvent il y aura par le chirurgien une proposition pour la hanche ou le genou d’une prothèse.
Comment se traite aujourd’hui l’arthrose ?
La prise en charge de l’arthrose comporte la prévention et le traitement de la douleur.
La douleur arthrosique se traite par des médicaments antalgiques, la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) par voie orale ou locale, ou par des injections intra-articulaires de corticoïdes ou d’acide hyaluronique hors contre-indication individuelle. On peut également proposer des attelles de repos pour immobiliser l’articulation pendant la période douloureuse.
La prévention de l’apparition et l’aggravation de l’arthrose repose sur une kinésithérapie et une activité physique régulière, adaptée pour maintenir la force des muscles.
Le traitement de l’arthrose nécessite également une prise en charge, individualisée en fonction du site de l’articulation touchée. Il faut éviter les surpoids et prendre en charge les autres facteurs de risque.
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Traitements médicamenteux de l’arthrose
Les antalgiques :
Le paracétamol à la dose de 2 à 3 g par jour doit être essayé. Si le soulagement obtenu n’est pas suffisant, d’autres antalgiques plus puissants sont utiles. Si la douleur est permanente, il est préférable de les prendre régulièrement tout au long de la journée plutôt que d’attendre que la douleur revienne. La durée du traitement par antalgiques doit être la plus courte possible.
Les antalgiques plus puissants avec des dérivés morphiniques ne doivent être qu’exceptionnellement utilisés.
La capsaïcine faiblement dosée peut être prescrite en pommade.
Quelle place pour les anti-inflammatoires dans le traitement de l’arthrose ?
- Les AINS en pommade ou gel sont à privilégier par rapport à la forme par comprimé… Ces produits ont une bonne tolérance en général, ils peuvent néanmoins provoquer des irritations locales ou bien entraîner des réactions lors de l’exposition au soleil (fiche pratique sur les pommades et gels anti-inflammatoires locaux ).
- Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) permettent de soulager la poussée congestive d’arthrose. Ils peuvent parfois être utilisés en première intention. La durée du traitement par les AINS doit être la plus courte possible.
Existe-t-il d’autres traitements spécifiques de l’arthrose ?
Plusieurs médicaments définis sous le terme d’anti-arthrosique symptomatique d’action lente (AASAL) sont actuellement disponibles : chondroïtine, insaponifiables de soja ou d’avocat, glucosamine, diacéreine ou les formes les associantes. Comme leur nom l’indique, ils n’agissent que sur les symptômes, il ne faut pas en attendre une récupération du cartilage abimé. Leur efficacité reste encore, à l’heure actuelle, l’objet de controverse. Ces médicaments ne sont plus remboursés. La duloxétine doit trouver sa place et n’est utilisée qu’en dernier ressort.
Quel endroit pour les infiltrations dans l’arthrose ?
- Les infiltrations de corticoïde lors de la crise
L’infiltration de corticoïde dans une articulation arthrosique peut aider quand il y a une poussée d’arthrose avec du liquide dans l’articulation ; le liquide articulaire en excédent dans l’articulation infiltrée sera retiré (ponctionné) avant (fiche pratique infiltrations ). - Les infiltrations d’acide hyaluronique
Il existe une efficacité clinique sur la douleur dans les formes peu ou modérément évoluées.
Les infiltrations d’acide hyaluronique ainsi que les injections des concentrés plaquettaires (PRP) dont les indications précises restent à définir peuvent être réalisées.
Les traitements non médicamenteux
Mesures antalgiques
Pendant une poussée douloureuse, les mesures antalgiques simples, comme l’application de chaud ou de froid en fonction de chaque ressenti personnel peut soulager les douleurs.
Mesures d’économie articulaire et de prévention
Lorsqu’une articulation arthrosique est en poussée douloureuse, il faut lui éviter tout surmenage. Les conseils d’un ergothérapeute et les aides techniques (orthèses nocturnes, semelles orthopédiques, canne de marche à porter du côté opposé au côté malade) sont importants.
Le surpoids est un facteur d’aggravation de l’arthrose. La perte de quelques kilos (environ 5% du poids) permet d’améliorer les douleurs et de protéger l’articulation.
Entretenir une activité physique régulièrement est une des mesures phare à prendre lors d’une atteinte arthrosique.
L’activité physique permettra de garder une bonne amplitude articulaire et des mouvements conservés au fil du temps.
Le dépistage et la correction des dysplasies et des troubles statiques diminuant le risque de développement d’arthrose notamment des membres inférieurs.
Dans le cadre de l’arthrose, l’information et l’éducation sont capitales.
Prise en charge en rééducation
L’entretien musculaire avec des étirements et un travail de posture permet de conserver plus longtemps la mobilité et la stabilité articulaire. L’exercice physique doit être adapté en intensité selon l’importance de l’arthrose et doit être effectué sous la forme d’auto-exercice. Réalisation d’auto-exercices recommandés pour l’arthrose du genou ou de la hanche . Les cures thermales et des semelles peuvent être versées avec le médecin.
Traitements chirurgicaux
Le traitement chirurgical n’est utilisé que dans 10 % des cas, surtout dans certaines localisations notamment la hanche et le genou lorsque la gêne fonctionnelle est trop importante. Fiche Quand faire appel à la chirurgie ?
Pour les arthroses de la hanche et du genou, la prise en charge chirurgicale est évoquée dès lors que la marche n’est plus possible pour assurer son quotidien et/ou que les douleurs sont trop importantes. Le plus souvent il y aura par le chirurgien une proposition pour la hanche ou le genou d’une prothèse.
Comment se traite aujourd’hui l’arthrose ?
La prise en charge de l’arthrose comporte la prévention et le traitement de la douleur.
La douleur arthrosique se traite par des médicaments antalgiques, la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) par voie orale ou locale, ou par des injections intra-articulaires de corticoïdes ou d’acide hyaluronique hors contre-indication individuelle. On peut également proposer des attelles de repos pour immobiliser l’articulation pendant la période douloureuse.
La prévention de l’apparition et l’aggravation de l’arthrose repose sur une kinésithérapie et une activité physique régulière, adaptée pour maintenir la force des muscles.
Le traitement de l’arthrose nécessite également une prise en charge, individualisée en fonction du site de l’articulation touchée. Il faut éviter les surpoids et prendre en charge les autres facteurs de risque.
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Traitements médicamenteux de l’arthrose
Les antalgiques :
Le paracétamol à la dose de 2 à 3 g par jour doit être essayé. Si le soulagement obtenu n’est pas suffisant, d’autres antalgiques plus puissants sont utiles. Si la douleur est permanente, il est préférable de les prendre régulièrement tout au long de la journée plutôt que d’attendre que la douleur revienne. La durée du traitement par antalgiques doit être la plus courte possible.
Les antalgiques plus puissants avec des dérivés morphiniques ne doivent être qu’exceptionnellement utilisés.
La capsaïcine faiblement dosée peut être prescrite en pommade.
Quelle place pour les anti-inflammatoires dans le traitement de l’arthrose ?
- Les AINS en pommade ou gel sont à privilégier par rapport à la forme par comprimé… Ces produits ont une bonne tolérance en général, ils peuvent néanmoins provoquer des irritations locales ou bien entraîner des réactions lors de l’exposition au soleil (fiche pratique sur les pommades et gels anti-inflammatoires locaux ).
- Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) permettent de soulager la poussée congestive d’arthrose. Ils peuvent parfois être utilisés en première intention. La durée du traitement par les AINS doit être la plus courte possible.
Existe-t-il d’autres traitements spécifiques de l’arthrose ?
Plusieurs médicaments définis sous le terme d’anti-arthrosique symptomatique d’action lente (AASAL) sont actuellement disponibles : chondroïtine, insaponifiables de soja ou d’avocat, glucosamine, diacéreine ou les formes les associantes. Comme leur nom l’indique, ils n’agissent que sur les symptômes, il ne faut pas en attendre une récupération du cartilage abimé. Leur efficacité reste encore, à l’heure actuelle, l’objet de controverse. Ces médicaments ne sont plus remboursés. La duloxétine doit trouver sa place et n’est utilisée qu’en dernier ressort.
Quel endroit pour les infiltrations dans l’arthrose ?
- Les infiltrations de corticoïde lors de la crise
L’infiltration de corticoïde dans une articulation arthrosique peut aider quand il y a une poussée d’arthrose avec du liquide dans l’articulation ; le liquide articulaire en excédent dans l’articulation infiltrée sera retiré (ponctionné) avant (fiche pratique infiltrations ). - Les infiltrations d’acide hyaluronique
Il existe une efficacité clinique sur la douleur dans les formes peu ou modérément évoluées.
Les infiltrations d’acide hyaluronique ainsi que les injections des concentrés plaquettaires (PRP) dont les indications précises restent à définir peuvent être réalisées.
Les traitements non médicamenteux
Mesures antalgiques
Pendant une poussée douloureuse, les mesures antalgiques simples, comme l’application de chaud ou de froid en fonction de chaque ressenti personnel peut soulager les douleurs.
Mesures d’économie articulaire et de prévention
Lorsqu’une articulation arthrosique est en poussée douloureuse, il faut lui éviter tout surmenage. Les conseils d’un ergothérapeute et les aides techniques (orthèses nocturnes, semelles orthopédiques, canne de marche à porter du côté opposé au côté malade) sont importants.
Le surpoids est un facteur d’aggravation de l’arthrose. La perte de quelques kilos (environ 5% du poids) permet d’améliorer les douleurs et de protéger l’articulation.
Entretenir une activité physique régulièrement est une des mesures phare à prendre lors d’une atteinte arthrosique.
L’activité physique permettra de garder une bonne amplitude articulaire et des mouvements conservés au fil du temps.
Le dépistage et la correction des dysplasies et des troubles statiques diminuant le risque de développement d’arthrose notamment des membres inférieurs.
Dans le cadre de l’arthrose, l’information et l’éducation sont capitales.
Prise en charge en rééducation
L’entretien musculaire avec des étirements et un travail de posture permet de conserver plus longtemps la mobilité et la stabilité articulaire. L’exercice physique doit être adapté en intensité selon l’importance de l’arthrose et doit être effectué sous la forme d’auto-exercice. Réalisation d’auto-exercices recommandés pour l’arthrose du genou ou de la hanche . Les cures thermales et des semelles peuvent être versées avec le médecin.
Traitements chirurgicaux
Le traitement chirurgical n’est utilisé que dans 10 % des cas, surtout dans certaines localisations notamment la hanche et le genou lorsque la gêne fonctionnelle est trop importante. Fiche Quand faire appel à la chirurgie ?
Pour les arthroses de la hanche et du genou, la prise en charge chirurgicale est évoquée dès lors que la marche n’est plus possible pour assurer son quotidien et/ou que les douleurs sont trop importantes. Le plus souvent il y aura par le chirurgien une proposition pour la hanche ou le genou d’une prothèse.
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