Hyperphosphatémie – Troubles endocriniens et métaboliques
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Parfois, diurèse saline ou hémodialyse
Le pilier du traitement chez les patients atteints d’insuffisance rénale chronique avancée est la réduction de l’apport en phosphate, qui est généralement obtenue en évitant les aliments contenant de grandes quantités de phosphate et en utilisant des médicaments liant les phosphates pris avec les repas. Bien qu’assez efficaces, les antiacides contenant de l’aluminium ne doivent pas être utilisés comme agents liant le phosphate chez les patients atteints d’insuffisance rénale terminale en raison du risque de démence et d’ostéomalacie liées à l’aluminium.
Le carbonate de calcium et l’acétate de calcium sont fréquemment utilisés comme liants de phosphate. Mais leur utilisation nécessite une surveillance étroite en raison de la possibilité d’un excès de produit calcium × phosphate provoquant une calcification vasculaire chez les patients dialysés prenant des liants contenant du calcium.
Une résine liant les phosphates sans calcium, le sevelamer, est largement utilisée chez les patients dialysés à des doses de 800 à 2400 mg par voie orale 3 fois/jour avec les repas. Le carbonate de lanthane est un autre liant de phosphate qui manque de calcium et est utilisé chez les patients dialysés. Il est administré à des doses de 500 à 1000 mg par voie orale 3 fois par jour avec les repas.
L’oxyhydroxyde sucroferrique combine le besoin de fer élémentaire de nombreux patients dialysés avec la liaison au phosphate. Il est administré à des doses de 500 mg par voie orale 3 fois par jour avec les repas.
La diurèse saline peut être utilisée pour améliorer l’élimination du phosphate en cas d’hyperphosphatémie aiguë chez les patients dont la fonction rénale est intacte. L’hémodialyse peut réduire les taux de phosphate en cas d’hyperphosphatémie aiguë sévère.
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